KIRSCH Jean, François

Né le 9 janvier 1826 à Paris ; y demeurant, 18, rue Saint-Sébastien (XIe arr.) ; horloger ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, il vivait en concubinage depuis longtemps. De son aveu, il avait été condamné douze ou quinze ans plus tôt à un mois de prison pour coups et blessures.
Exempté du service militaire à cause de son origine étrangère, il appartint, pendant le 1er Siège, à la 7e compagnie du 140e bataillon de la Garde nationale ; il continua à servir après le 18 mars 1871 dans une compagnie sédentaire. Du 21 au 23 mai, il prétendit être resté chez lui ; du 24 au 27 mai, il était au cimetière du Père-Lachaise. On l’arrêta le 28, rue de Ménilmontant, XXe arr. Il fut incarcéré à Rochefort.
Les renseignements recueillis sur lui étaient favorables, d’après le commissaire de police du quartier de Saint-Ambroise, XIe arr. Il fut condamné, le 24 avril 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fut mal noté en déportation : il avait une mauvaise conduite et était ivrogne. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine. Il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62686, notice KIRSCH Jean, François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 octobre 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/756. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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