Né le 7 (ou le 17) septembre 1847 à Vallières (Moselle) ; demeurant à Paris, 112, rue Legendre (XVIIe arr.) ; entrepreneur de dorures mis en faillite en juillet 1870 ; communard.
Il était marié, sans enfant. Pendant le Siège, il fut simple garde au 90e bataillon et reprit son travail après l’armistice. Le 90e bataillon fut licencié par le Comité central de la Garde nationale et, le 18 avril 1871, Klesner entra « dans les chantiers de la Commune », puis cessa tout service le 10 mai. Il fut arrêté durant l’été et incarcéré à Rochefort.
On recueillit sur lui d’« excellents renseignements ». Il fut condamné, le 10 février 1872, par le 14e conseil de guerre, à un an de prison et obtint sa grâce entière le 8 mai 1872.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.