Né le 14 août 1841 à Paris ; y demeurant ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Simple garde pendant le Siège, Kohler devint caporal sous la Commune de Paris, « bien qu’absolument illettré ». En avril 1871, il occupa Neuilly, Issy, la gare de Clamart, Vanves, les Moulineaux. Les 10 et 11 mai, il se trouvait aux barricades des Oiseaux et, les 12 et 13, aux Petits-Ménages. Il rentra le 13 à Paris ; le 23, il fut envoyé au ministère de la Marine et se serait vanté d’avoir mis le feu le long de la rue Saint-Honoré, du côté de la Madeleine. Il nia.
Les renseignements recueillis sur lui n’étaient pas défavorables et il disait ne jamais avoir été condamné. Il fut condamné, le 18 décembre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la peine de mort ; le 30 mars 1872, sa peine fut commuée en travaux forcés à perpétuité. Il arriva à Nouméa le 24 octobre 1872. Puis, sa peine fut commuée, le 14 février 1878, en vingt ans de travaux forcés, enfin remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/736. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.