KOLB Jean-Jacques

Né le 1er août 1829 à Besançon (Doubs) ; demeurant à Paris, rue de Montreuil (XIe arr.) ; horloger ; communard.

Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné en 1847 à un mois de prison pour vol et, en 1858, à 30 F d’amende pour délit de pêche. On recueillit sur lui des renseignements favorables ; employé plusieurs années comme plongeur à l’établissement de bains publics de Besançon, il avait accompli plusieurs actes de sauvetage. Son fils, engagé volontaire, fut tué pendant la guerre. En février 1870, Kolb quitta Besançon pour aller travailler à Paris comme ouvrier horloger. Peu de temps après, il fut abandonné, dit-il, par sa femme ; six mois après, il vivait en concubinage.
Pendant le 1er Siège, il entra dans le 237e bataillon de la Garde nationale, fut nommé aussitôt caporal dans une compagnie sédentaire et conserva ce grade sous la Commune de Paris. Le 16 mai, il fut conduit à Passy (XVIe arr.) et fut fait prisonnier le 22.
Il fut condamné, le 3 mai 1872, par le 13e conseil de guerre, à un an de prison et cinq ans de surveillance ; le 14 septembre 1872 les cinq ans de surveillance furent commués en cinq ans de privation des droits civiques, la peine de prison étant maintenue.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62719, notice KOLB Jean-Jacques, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 octobre 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/755.

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