KRAFT Eugène, Louis

Né à Paris le 25 mai 1824 ; ébéniste ; d’après la police, il aurait été « un membre exalté de l’Internationale » ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il habitait, en 1871, 15, rue Saint-Bernard à Paris, XIe arr. ; il était marié, père de deux enfants.
Kraft, ancien sous-officier, fut, pendant le premier Siège, capitaine à la 9e compagnie sédentaire du 67e bataillon de la Garde nationale. Il continua à remplir ces fonctions sous la Commune de Paris. Le 26 mai 1871, il serait rentré chez lui et n’en serait plus sorti. Il fut arrêté le 14 mars 1872. Sa conduite et sa moralité furent l’objet de renseignements favorables.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 1er juin 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation. Sa peine fut commuée le 13 janvier 1873 en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il bénéficia de la remise entière le 11 août 1877 et de celle de l’obligation de résidence le 31 octobre 1878. Il rentra par la Vire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62745, notice KRAFT Eugène, Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 octobre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777, n° 10.635. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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