Né le 21 février 1825 à Houvin-Houvigneul, arr. de Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné en 1860 à quinze jours de prison pour rébellion.
Pendant la Commune de Paris, il appartint au 159e bataillon fédéré et au train des équipages ; il y fut simple garde et délégué de sa compagnie.
Il fut condamné, le 7 mai 1872, par le 11e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/773. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.