LABÈZE Henri, Jacques

Il était veuf, sans enfant. Il avait subi trois condamnations : le 11 juillet 1850, à six jours de prison pour coups ; le 22 février 1856, à un an de prison pour vol ; et le 23 juin 1859, à quinze mois de prison pour coups.
Fourrier dans une compagnie de marche du 212e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège, à Paris, il conserva son grade après le 18 mars 1871. Le 1er ou le 2 mai, il suivit son bataillon au fort de Vanves ; surpris dans la nuit du 4 au 5 mai, il fut fait prisonnier.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient satisfaisants, mais il était signalé comme ayant participé à la Commune par conviction. Il fut condamné, le 28 novembre 1871, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 11 mars 1879 et rentra par la Loire.