Communard
Nous ne savons rien de lui, sinon qu’il écrivit pendant la Commune de Paris un « Chant pacifique dédié à la Société internationale des travailleurs », intitulé Fraternisons, et dont voici un couplet :
« Soldats français, l’Assemblée est trop vile,
Fuyez Versailles et ses fourbes tyrans !
Pour terminer toute guerre civile,
Du peuple, amis, venez grossir les rangs,
Accélérez son triomphe héroïque,
Paris est libre et ne veut plus souffrir,
Pour agrandir la sainte République,
Les Citoyens sauront vaincre ou mourir.
Refrain :
Le despotisme en tous pays chancelle,
Peuple opprimé, vengeons ses trahisons,
Pour proclamer la paix universelle,
Fraternisons (bis) »
BIBLIOGRAPHIE : Recueil factice de chansons en feuilles volantes, Bibl. Nat., Ye 969 (191). — Jean Varloot, Les Poètes de la Commune, Paris, 1951.