LACOSTE Jean-Baptiste

Né le 13 mars 1830 à Fonlavèle [?] (Dordogne) ; employé de commerce ; communard.

Demeurant à Vincennes (Seine, Val-de-Marne), 2 rue Neuve, marié, père de deux enfants, Jean-Baptiste Lacoste avait habité Alger de 1836 à 1862 ; de 1862 à 1869, il habita Paris, et il résidait à Vincennes depuis deux ans quand la guerre éclata.
Pendant le 1er Siège, il était sous-lieutenant au 99e bataillon de la Garde nationale ; quelques jours après le 18 mars 1871, le 99e bataillon occupa le fort de Vincennes où il resta huit jours, puis fit le service à l’intérieur de la ville jusqu’à la fin de l’insurrection. Quand le fort fut évacué par ce bataillon, le matériel était en souffrance. Lacoste, en ayant pris soin, y resta en qualité de capitaine, puis de commandant de place ; il avait conservé ce poste, à lui conféré par le colonel Faltot, jusqu’à l’entrée des troupes régulières. Il avait contribué de son mieux à empêcher d’agir les officiers qui voulaient faire sauter le fort. D’après le commissaire du Gouvernement, « le rôle de Lacoste pendant l’insurrection a été fort peu marqué, et il ne paraît pas être un homme dangereux. Notre avis est qu’on peut appliquer une mesure d’indulgence aussi large que possible, sans inconvénient aucun ». Son recours en grâce fut appuyé par l’aumônier de la Place de Vincennes et par Lohmeyer, inspecteur honoraire des prisons.
Il fut condamné, le 13 juin 1872, par le 3e conseil de guerre, à dix-huit mois de prison ; il obtint la remise du reste de sa peine le 10 septembre 1872.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62876, notice LACOSTE Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 octobre 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/757.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable