Né le 25 décembre 1852 à Montauban (Tarn-et-Garonne) ; demeurant à Paris ; tailleur d’habits ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Engagé pour la durée de la guerre dans les chasseurs à pied, il passa, en décembre 1870, du 15e bataillon dans le 23e et y servit pendant le 1er Siège. Libéré le 10 mars 1871, il recommença à travailler avec son beau-frère et, vers le 25, il se fit incorporer dans les Défenseurs de la République ; il fut nommé caporal. Au début d’avril, il passa sergent dans le corps franc d’Alsace-Lorraine. Du 1er au 22 mai, il était aux Tuileries ; on le trouva à des barricades, puis au lac Saint-Fargeau. Il fut arrêté par les Prussiens, le 27 mai, en essayant de sortir de Paris.
Les renseignements à son sujet n’étaient pas défavorables. Il fut condamné, le 17 mai 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; le 27 décembre 1875, il fut autorisé à résider à la Grande-Terre ; il était employé chez un tailleur à Nouméa et bien noté. Le 7 mai 1877, il obtint la remise de sa peine et, le 15 janvier 1879, l’obligation de résidence fut levée.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.