LACOUR Nicolas

Né à Paris le 25 décembre 1830 ; tourneur sur cuivre ; adhérent de l’AIT ; communard.

Il était marié (veuf avec deux enfants, dit la notice contumax du 16 novembre 1878) ; sous-lieutenant au 149e bataillon fédéré ; membre de l’Association Internationale des Travailleurs.
Lacour, dont le dernier domicile connu à Paris avant 1871 était, 76, rue Sedaine, XIe arr. (5, rue Vivienne, Ier arr. pendant la Commune, notice contumax), était garde au 8e bataillon de la Garde nationale pendant le Siège. Pendant la Commune de Paris, il fut sous-lieutenant à la 5e compagnie du 149e bataillon fédéré ; arrêté en mai, libéré en août 1871, il ne fut pas retrouvé, et c’est par contumace que le 3e conseil de guerre le condamna, le 24 juin 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Lacour arriva en Belgique le 17 septembre 1876. Réfugié à Bruxelles, il appartint à la Société des réfugiés français « Le Prêt mutuel et la Solidarité ».
Le 8 avril 1879, il bénéficia d’une mesure de grâce.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62890, notice LACOUR Nicolas, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 31 octobre 2019.

SOURCES : Arch. Nat. BB 24/850, n° 7274. — Arch. Min. Guerre. 3e conseil, n° 1735. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 309 756 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971.

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