LACROIX Louis, Jean-Baptiste

Ancien répétiteur au lycée Charlemagne, à Paris, il entra en 1867, comme teneur de livres, à l’Assistance publique (asile Sainte-Anne) et démissionna en 1873, contraint à cette mesure à la suite d’un vol de bijoux qu’il reconnut ; il en avait remboursé le montant.
Pendant la Commune de Paris, il fut sergent-major, à la 4e compagnie du 118e bataillon de la Garde nationale. Il fut condamné par contumace, le 11 mars 1873, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, puis, contradictoirement, le 22 novembre 1876, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple ; le 7 mai 1877, sa peine fut commuée en quinze ans de détention ; il fut détenu à Saint-Brieuc et amnistié en 1879.