LAFOND Jean

Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné en 1868 à un mois de prison pour rébellion.
Garde, pendant le Siège et la Commune de Paris, il faisait partie de la 2e compagnie de marche du 64e bataillon de la Garde nationale. Blessé par un éclat d’obus, le 21 mai 1871, au Trocadéro (XVIe arr.), dit-il, il fut soigné à l’ambulance du Palais de l’Industrie et fait prisonnier le 22. Le directeur des ateliers de la Compagnie des omnibus attesta qu’il avait travaillé du 21 février au 1er mai 1871 comme frappeur.
Il fut condamné, le 11 mai 1872, par le 8e conseil de guerre, à un an de prison et à cinq ans de surveillance de la police ; puis il fut condamné, le 30 janvier 1875, à Orléans (Loiret), à trois mois de prison pour rupture de ban.