Né le 13 avril 1842 à Parnac (Indre) ; demeurant à Paris, 26, rue de Bièvre (Ve arr.) ; égoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Pendant le 1er Siège, il était simple garde dans une compagnie de marche du 160e bataillon de la Garde nationale et devint sous-lieutenant après le 18 mars 1871. Il fut fait prisonnier le 28 mai à Belleville et incarcéré à Rochefort.
On recueillit de mauvais renseignements (?) sur son compte auprès du commissaire de police du quartier Saint-Victor, (Ve arr.) ; ses antécédents étaient inconnus à partir du jour où il quitta son pays (il avait à peine dix-sept ans). Il fut condamné le 22 février 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple. À Nouméa, il avait une très bonne conduite ; il travaillait comme entrepreneur de maçonnerie et avait été autorisé, le 1er mars 1873, à résider à la Grande-Terre ; le 7 juin 1877, sa peine fut commuée en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/743 et H colonies 86. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.