Né le 10 février 1846 à Larochemillay (Nièvre) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été condamné, en 1863, à Château-Chinon (Nièvre), à six mois de prison pour vol d’argent.
Canonnier au 22e régiment d’artillerie, en 1871, il était passé à la Commune de Paris et fut condamné, le 11 mars 1872, par le 1er conseil de guerre, à la déportation simple ; embarqué à bord de la Guerrière, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié en 1879, il rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/835. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.