LAGER Jean-Louis

Né le 30 mai 1854 à Charlieu (Loire) ; demeurant à Paris, 196, rue Saint-Antoine (IVe arr.) ; souffleur de verre ; jeune communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était attaché à l’ambulance du 86e bataillon de la Garde nationale ; après l’armistice, il travailla jusqu’au 23 avril 1871 ; il se fit alors incorporer au 86e bataillon. Envoyé le 27 avril au fort de Vanves, il passa sept jours dans les tranchées, puis cinq jours dans le fort et le lycée d’Issy. Envoyé le 6 mai à Clamart, il rentra à Paris le 7 et se constitua prisonnier le 28 mai près de la porte de Romainville.
Il fut condamné, le 12 mars 1872, par le 11e conseil de guerre, à la déportation simple. Embarqué à bord du Var, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879. Il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62987, notice LAGER Jean-Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 novembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable