Né le 2 octobre 1833 à Paris ; y demeurant, route de Gonesse, n° 2 ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de sept enfants. Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il était caporal à la 3e compagnie de marche du 158e bataillon de la Garde nationale. Dès le 7 mars 1871, il fut délégué de son bataillon au Comité de la fédération de la Garde nationale et, plus tard, nommé membre du conseil de légion du XVIIIe arr. Le 3 avril, il fut blessé.
Il fut arrêté en décembre 1871 et condamné, le 14 septembre 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation simple ; embarqué à bord du Calvados, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fit une demande de grâce le 21 juin 1878 ; sa femme était morte ; sa peine fut commuée le 31 décembre 1878 en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/778. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.