Né le 2 décembre 1830 à Hagetmau (Landes) ; sculpteur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Pendant le 1er Siège il était simple garde, et devint, sous la Commune de Paris, capitaine à la 3e compagnie du 122e bataillon fédéré. On ne disposa d’aucune information sur ce qu’il fit en mai 1871.
L’extrait des sommiers de la Préfecture de Police ne faisait état d’aucune condamnation. Lailheugue fut condamné par contumace, le 14 novembre 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, et arrêté le 15 octobre 1873 ; il se serait présenté volontairement à Nogent-le-Perreux où il demeurait. Il fut condamné, le 6 novembre 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine fut commuée, le 7 juillet 1876 en dix ans de bannissement ; le 31 octobre 1878, il obtint la remise de son bannissement ; il rentra par le Navarin et gagna la Belgique.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/797, n° 8902 et H colonies 87. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil (n° 140). — Note de Louis Bretonnière.