LAIR Louis, Eugène

Il était célibataire. Simple garde à la 2e compagnie de marche du 220e bataillon pendant le 1er Siège, il continua son service sous la Commune de Paris. Le 3 avril 1871, il fit une sortie à Courbevoie ; quelques jours après, il alla à Asnières. Le 27 avril, le 220e bataillon partit pour Saint-Ouen et y resta jusqu’au 23 mai. Rentré chez lui ce jour-même, Lair y fut arrêté le lendemain.
On recueillit de bons renseignements sur son compte. Il fut condamné, le 27 janvier 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 14 mai 1872, sa peine fut commuée en cinq ans de détention, puis remise le 24 juin 1876, avec dispense de la surveillance de la police.