LALOURCEY Octave, Charles

Ouvrier menuisier parisien ; blanquiste ; adhérent de l’AIT.

Avec Jeannon, ouvrier tailleur et membre comme lui d’une section de l’Internationale, il protesta par lettre publiée dans le Journal de Genève du 13 septembre 1866 contre une déclaration de H. Jung et autres responsables du premier congrès de l’Internationale tenu à Genève du 3 au 8 septembre. Ils estimaient que la lettre de Jung confirmait les violences dont les quelques blanquistes qui voulaient assister au congrès, sans être officiellement délégués, auraient été victimes. La délégation blanquiste comprenait Calavaz, A. Humbert, Jeannon, Jeunesse, Lalourcey, Protot et Subit.
Ces blanquistes étaient intervenus malgré la décision de Blanqui. C’est pour examiner leur manquement à la discipline qu’une réunion eut lieu à Paris le 7 novembre au café de la Renaissance, 1, boulevard Saint-Michel. La police était au courant et de nombreuses arrestations furent opérées. Lalourcey fut détenu quelque temps mais non condamné. Voir Ed. Levraud.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article63073, notice LALOURCEY Octave, Charles, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 novembre 2019.

SOURCES : Arch. PPo., B a/438. — M. Dommanget, Blanqui et l’opposition révolutionnaire..., op. cit.

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