Né le 14 février 1843 à Saint-Aulde [?] (Seine-et-Marne) ; demeurant, 12, rue de Lourmel, à Paris, XVe arr. ; chaudronnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. En 1870, il habitait Paris depuis dix-sept ans.
Il fut simple garde à la 3e compagnie de marche du 82e bataillon de la Garde nationale, du 18 mars au 25 mai 1871. « Un de ses frères a été tué au service de la Commune ».
Il fut condamné, le 30 mars 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. En 1877, il vit sa peine commuée en sept ans de détention, puis il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.