LAMBERT Charles

Né le 5 novembre 1828 à Beauvais (Oise) ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant ; sa femme aurait eu six enfants, dont deux étaient au service. Ancien militaire et maître ouvrier au 2e régiment du génie, il avait à son actif quatorze ans de service et dix-sept campagnes.
Capitaine, pendant le 1er Siège, à la 6e compagnie sédentaire du 234e bataillon de la Garde nationale, il continua à servir sous la Commune de Paris avec le même grade. Dans le courant d’avril 1871, il passa trois jours au fort d’Issy.
Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas mauvais. Il fut condamné, le 18 novembre 1871, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 24 juillet 1876, sa peine fut commuée en sept ans de détention ; en 1876, un de ses anciens patrons lui adressa un certificat élogieux et offrait de le reprendre ; le 24 janvier 1878, Lambert obtint une remise de neuf mois. Il était rentré en France en 1877 par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article63108, notice LAMBERT Charles, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 novembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759 n° 6224 (au dossier, une lettre de Lambert à sa femme, 21 septembre 1875) et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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