LAMORLETTE Jean-Baptiste

Né le 24 janvier 1831 à Imécourt (Ardennes) ; « cantonnier, puis professeur élémentaire dans une école d’enfants » ; commis chez un maître maçon, entrepreneur de travaux publics ; communard.

Il était marié, père de quatre enfants. Il avait été condamné en 1867 à 16 F d’amende pour blessures et homicide involontaire par imprudence.
Pendant le 1er Siège, il était sergent-major au 92e bataillon de la Garde nationale, formé de membres de la Société de sauvetage à laquelle il appartenait. Il quitta Paris au moment de l’armistice et y revint le 1er avril 1871. Il fut nommé secrétaire adjudant au 92e bataillon. Du 24 au 27 avril il fit partie du Comité de vigilance de son arrondissement. Lors de la création de la Commission des barricades, il fut nommé par Rossel ingénieur et directeur des travaux de retranchements et des barricades. Placé sous les ordres de Gaillard, il ne semble pas avoir pris part à la guerre de rue.
En 1872, il reçut la médaille d’honneur pour un acte de sauvetage. Le 26 décembre 1872, il fut arrêté et l’on trouva à son domicile un volumineux mémoire intitulé « La vie d’un homme » ; c’était l’histoire de sa participation à l’insurrection. Il fut condamné, le 21 février 1873, par le 17e conseil de guerre, à un an de prison et à cinq ans de privation des droits civiques. Voir Jules Lamorlette.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article63146, notice LAMORLETTE Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 7 novembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790. — Arch. Min. Guerre, 17e conseil (n° 743).

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