LAMY Jean, Jacques

Il était marié, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège, il était à la 10e compagnie sédentaire du 35e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871. Le 17 avril, il alla à Neuilly avec son bataillon ; le 18, il se serait mis en civil. À partir de ce jour, il ne fit plus aucun service.
Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas bons ; cependant sa bonne conduite et sa probité furent attestées par plusieurs habitants de Neuilly. Il fut condamné, le 19 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à un an de prison.