LANCRET Jules, Amédée

Il était célibataire ; il vivait en concubinage avec une femme veuve dont il eut trois enfants. Il « avoue franchement avoir pris une part des plus actives à l’insurrection ». Garde au 25e bataillon fédéré, il avait fait le coup de feu à Levallois-Perret, à Clichy, à Neuilly et au pont d’Asnières, puis il avait défendu les barricades de la rue Curial et celles de la rue de l’Ourcq (XIXe arr.). Il se replia sur Belleville. Il « professait ouvertement les opinions les plus subversives ».
M. Banel, son patron, entrepreneur de menuiserie, démentit qu’il eût été sans travail comme il le prétendait. Son casier avait été incendié ; aucune condamnation, disait-il. Il fut condamné, le 28 mars 1872, par le 16e conseil de guerre, à un an de prison et à dix ans de privation des droits civiques.