Né vers 1845 ; tisserand en bonneterie ; communard.
Il était le fils de Landrieux-Tassart ; célibataire ; signalement inconnu. Sous le Premier Siège, Landrieux servit dans le 159e bataillon de la Garde nationale, dont il fut le délégué. Courant avril 1871, il s’engagea comme canonnier aux Enfants perdus. Après la défaite, il se réfugia à Malakoff avec sa famille.
Après que son père eut été identifié par la police, il partit précipitamment de cette ville début janvier 1874 pour se rendre en Belgique. Il fut condamné par contumace, le 26 juin 1874, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, puis amnistié en 1879.
Voir Philippe Landrieux.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/857. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 1738). — Arch. PPo., listes de contumaces. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Notes de M. Cordillot.