Né le 31 juillet 1852 à Paris ; y demeurant, 88, boulevard Prince-Eugène ; doreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Le 19 août 1870, il fut condamné par le tribunal correctionnel de la Seine à un mois de prison pour vol, puis, le 27 décembre 1870, par le tribunal correctionnel du Havre, à quinze jours de prison pour vol également. Il était alors cantinier dans le bataillon de Francs-Tireurs Lafont-Mocquart.
Licencié au Havre (Seine-Inférieure), il rentra à Paris le 15 mars 1871. Il soutint être resté chez ses parents jusqu’au 7 mai. Il s’engagea alors à la 5e compagnie du 1er bataillon de chasseurs fédérés et fut nommé caporal. Fait prisonnier le 21 mai à Passy (XVIe arr.), il fut condamné, le 23 avril 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; embarqué à bord du Calvados, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 20 août 1878, sa peine fut commuée en huit ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/773. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.