Né le 16 mars 1828 à Ascoux (Loiret) ; journalier, employé du gaz ; communard.
Adolphe Langlois était journalier. Il avait été condamné en 1846 à deux ans de prison pour vol. « Aucun renseignement défavorable n’a été recueilli sur sa conduite et sa moralité ».
Simple garde au 185e bataillon pendant le 1er Siège, il continua son service sous la Commune de Paris. Du 4 au 14 avril 1871, il était au fort de Bicêtre et cessa alors de participer à l’insurrection. Au début de mai, il reprit son travail à l’usine à gaz d’Ivry et continua son service jusqu’à son arrestation, le 13 septembre 1871.
Il fut condamné, le 1er mai 1872, par le 5e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la privation des droits civiques ; le 11 août 1876, il obtint une remise de six mois.
Voir Langlois (de Meung-sur-Loire).
Demeurant à Paris, 7, rue Toussaint-Féron, XIIIe arr., Adolphe Langlois était marié, sans enfant.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/765.