Né le 7 juin 1840 à Saint-Germain-Beaupré, arr. de Guéret (Creuse) ; demeurant à Paris ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Le 28 avril 1868, il fut condamné par le tribunal de la Seine à deux mois de prison pour escroquerie, et avoua avoir été condamné une autre fois pour vagabondage.
Sous la Commune de Paris, il était sergent à la 1re compagnie de marche du 220e bataillon de la Garde nationale. Il avoua être allé à Neuilly et à Asnières. Vers le 23 avril 1871, il partit pour Saint-Ouen où il resta un mois ; il rentra à Paris le 23 mai. Arrêté quelques heures plus tard chez lui, il fut condamné, le 24 janvier 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.