Né le 19 juillet 1820 à Pradiers (Cantal) ; demeurant à Paris, 84, rue du Chemin-Vert (XIe arr.) ; ferblantier ; communard.
Il était marié, sans enfant. De 1838 à 1842, il avait subi cinq condamnations pour bris volontaire de son fusil, vol, destruction de clôture, vagabondage et rupture de ban ; toutefois, on n’avait aucun reproche à lui adresser depuis vingt ans qu’il habitait Paris.
Ancien militaire, libéré du service en 1848, il était, en 1870, simple garde dans une compagnie sédentaire du 195e bataillon et continua son service sous la Commune. Envoyé à Issy à la fin d’avril 1871, il y resta un jour, puis rentra à Paris pour cause de maladie. Trois semaines après, il alla à Passy (XVIe arr.), occupa la maison Cail ; fait prisonnier dans la nuit du 21 mai, il fut condamné, le 11 janvier 1872, par le 10e conseil de guerre, à un an de détention et à dix ans de privation des droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/741.