LAPORTE Étienne

Par Pierre-Henri Zaidman

Né le 14 juillet 1814 à Rodez (Aveyron) ; ancien militaire ; domicilié à Paris, 3, rue de Turbigo (Ier arr.) ; communard, agent versaillais ?

Fils d’un gendarme, Étienne Laporte serait un ancien militaire ; élu capitaine adjudant-major du 202e bataillon de la Garde nationale pendant le Siège de Paris le 19 octobre 1870, il fut révoqué le 26 février 1871. Pendant la Commune, il fut nommé colonel, chef de la 16e légion fédérée, chargé de tenir les bastions entre la Muette et le Point-du-Jour ; il sembla tremper dans des conspirations versaillaises et ne fut relâché que sur ordre de Delescluze.
En juin 1872, il était en fuite réfugié en Belgique depuis le 11 août 1871. Il fut condamné par contumace par le 16e conseil de guerre le 13 février 1873 à la déportation en enceinte fortifiée. Il devint professeur de philosophie à Bruxelles et publia deux ouvrages d’astronomie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article63318, notice LAPORTE Étienne par Pierre-Henri Zaidman, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 juin 2021.

Par Pierre-Henri Zaidman

SOURCES : Arch. Paris, D2R4 39. ― Arch. Min. Guerre, GR 8 J 390 (872). ― Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 248 976 (en 1880). — J.O. Commune, 24 avril 1871. — Georges Bourgin et Gabriel Henriot, Procès-verbaux de la Commune de 1871, t. II, p. 357. — Dalsème, Histoire des conspirations sous la Commune. — Lefrançais, Souvenirs d’un révolutionnaire, Bruxelles, s.d., p. 521. ― F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. ― Otto Lorenz, Catalogue général de la librairie française, [Tome I-XI]. 1876-1885, I-Z.

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