Né le 31 juillet 1841 à Lyon (Rhône) ; typographe ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; il avait été condamné le 14 mars 1860 à deux ans de prison et à 500 F d’amende pour offenses à l’empereur.
Garde, sous la Commune de Paris, au 83e bataillon de la Garde nationale, il fut condamné, le 12 février 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée en résidence obligatoire en Nouvelle-Calédonie, puis remise en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/823. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.