Né le 29 septembre 1835 à Erize-la-Brûlée (Meuse) ; demeurant à Paris, rue Cujas (Ve arr.) ; cordonnier ; communard.
Il était célibataire. Il avait été condamné en 1860 à quinze jours de prison pour voies de fait envers un agent de la force publique.
Pendant le 1er Siège, il était engagé volontaire dans un bataillon de la garde mobile de la Seine, et il assista aux affaires d’Avron et de Buzenval. Après l’armistice, il revint chez son ancien patron, bottier, rue Racine (VIe arr.) et y resta jusqu’au 12 mai 1871 selon un certificat. Il se fit alors incorporer au 103e bataillon de la Garde nationale et fut envoyé aussitôt à Malakoff, puis à Cachan, occupa du 22 au 24 mai le Moulin-à-Moutarde. Il rentra le 24 ou le 25 à Paris et fut arrêté.
Les renseignements fournis par la police et par son patron étaient bons. Il fut condamné, le 25 avril 1872, par le 22e conseil de guerre, à la déportation simple, peine commuée, le 21 novembre 1872, en un an de prison avec privation des droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/758.