Né le 20 décembre 1842 à Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne), mort le 13 Mai 1893 à Paris (IXe arr.) ; maçon ; domicilié 8, cours de Vincennes (XIIe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Fils de Jacques Larique, manouvrier, et de Marie Charlotte Boussard, Alexandre Larique, garde au 122e fédéré, fut arrêté le 28 juin 1871. Incarcéré à Rochefort, il fut condamné, le 5 février 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il fit partie du premier convoi de communards déportés vers la Nouvelle Calédonie à bort du navire "la Danaé", parti de l’île d’Aix le 5 Mai 1872 et arrivé à Nouméa le 29 Septembre 1872. Il fut amnistié en 1879.
Rentré en France, il s’établit à Paris où il mourut le 13 mai 1893, au 3 rue du faubourg Poissonnière (IXe arr.).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot, L. Bretonnière et de Jean-Michel Flageul. — État civil en ligne cote 5MI2786, vue 195. — Ministère de la Marine (1872). — État civil de Paris en ligne. Acte de décès N°717.