LARNAUDIE Jean

Né le 11 juillet 1833 à Cahors (Lot) ; demeurant à Paris, 14, rue de Bièvre (Ve arr.) ; bimbelotier (ou coutelier) ; communard.

Il était célibataire. Nommé lieutenant au 160e bataillon lors de la formation de la Garde nationale, il donna sa démission en novembre 1870 et entra comme simple garde à la 3e compagnie de marche du même bataillon. Il prétendait avoir travaillé après l’armistice et avoir été forcé le 10 mai 1871 de reprendre son service. Du 12 au 19 mai il occupa la Grange-Ory ; à partir du 20 mai il quitta, dit-il, son bataillon. D’après des témoins, il n’aurait pas cessé de faire partie de la Garde nationale pendant toute l’insurrection ; il opposa à ces assertions un démenti formel. Il avoua avoir fait quatre jours de prison pour tapage en compagnie de jeunes gens ; les renseignements donnés sur lui n’étaient pas bons.
Arrêté le 6 juillet, il fut incarcéré à Rochefort, puis il fut condamné, le 12 février 1872, par le 7e conseil de guerre, à cinq ans de détention ; il obtint la remise d’un an le 24 juillet 1875 et la remise de la surveillance le 18 novembre 1875.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article63364, notice LARNAUDIE Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 14 novembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 (le nom est parfois orthographié Larnandie). — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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