Né le 2 décembre 1845 à Paris (XIIe arr.), mort le 31 décembre 1910 à Paris (XXe arr.) ; y demeurant, 295, rue Saint-Jacques (Ve arr.) ; bijoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Fils de Louis Larquet, fumiste, et de Adèle Louise Dufouillon, coloriste, Théodore Larquet s’était marié le 6 janvier 1881 à Paris (XXe arr.) avec Félicie, Mathilde Mantel, couturière.
Pendant le 1er Siège, il appartenait à la Garde mobile de la Seine. Après l’armistice, il reprit son travail chez Théodore et Poirier, fabricants de bijouterie, et ne l’interrompit que le 2 avril 1871 pour se faire incorporer dans la 4e compagnie de marche du 103e bataillon de la Garde nationale. Quinze jours plus tard, il était élu caporal. Le jour de son incorporation, il alla à Châtillon ; le 11 mai, il suivit son bataillon à Malakoff, puis à Cachan et fit le service des tranchées jusqu’au 24 mai. Il se replia alors boulevard de la Gare. Le 28, il se rendit aux Prussiens, porte de Romainville.
Ses parents étaient prêts à le reprendre ; on souligna que Poirier, son patron, était son parrain. Il fut condamné, le 29 novembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple ; à Nouméa, en 1878, sa mère, condamnée à la réclusion et qui habitait avec lui à l’île des Pins, était atteinte de paralysie et en traitement à l’hôpital ; il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879, et rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/737. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — ANOM, COL H 87. — Notes de Anthony Lachaud.