Né le 13 novembre 1832 à Chateauponsac (Haute-Vienne) ; demeurant à Paris, boulevard de la Villette ; tailleur de pierre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était caporal à la 4e compagnie de marche du 150e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice, il cessa pendant quinze jours de faire partie de son bataillon, puis y rentra comme simple garde et y devint lieutenant, quinze jours avant l’entrée des troupes.
Arrêté en juillet 1873, il logeait sous un faux nom dans un garni, boulevard de la Villette. Il eut une conduite incertaine pendant la dernière semaine de la lutte dans Paris. Rien au casier, sauf une amende de 3 F pour délit de pêche. Il fut condamné, le 13 août 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Embarqué à bord de la Virginie qui quitta Brest le 29 août 1874, il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine fut commuée le 23 août 1877 en déportation simple et remise le 15 janvier 1879 ; Lascoux rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/796. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.