Né le 1er novembre 1846 à Lourdoueix-Saint-Michel (Indre) ; demeurant à Paris, 163, rue de Sèvres (XVe arr.) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Exempté du service militaire comme fils de veuve, il habitait Paris depuis quatre ans en 1870.
Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il fit partie de la 4e compagnie de marche du 178e bataillon, sans grade. Le 27 mai 1871, porte de Romainville, il fut fait prisonnier par les Prussiens et condamné, le 11 mai 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; peine commuée le 29 janvier 1873 en déportation simple, puis remise le 11 août 1877. Il était arrivé à Nouméa le 28 septembre 1873 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 et il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.