Parisien ; demeurant, 240, rue Saint-Maur, Xe arr. ; militant de l’AIT pendant la Commune de Paris.
Membre de la section Hôpital Saint-Louis de l’Association Internationale des Travailleurs, il signa le manifeste contre la guerre adressé aux travailleurs de tous pays, en juillet 1870 (cf. Dict., t. IV, p. 56).
En novembre 1870, Laureau était délégué de la section, ainsi que P. Lignières. En avril 1871, il était secrétaire-correspondant.
Laureau appartint au Conseil fédéral et, le 23 mars 1871, il assista à la séance de nuit au cours de laquelle il signa, comme représentant du Conseil fédéral des sections parisiennes de l’Internationale (avec E. Aubry, Boudet, Chaudesaigues, Coiffé, A. Demay, A. Duchêne, Dupuis, Léo Frankel, H. Goullé, Limousin, Léon Martin, Jules Nostag, Ch. Rochat), le manifeste élaboré ce soir-là par les citoyens Frankel, Theisz et Demay au nom du Conseil fédéral des sections parisiennes de l’Internationale et de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières, manifeste qui engageait le peuple de Paris à voter « pour la Commune ».
SOURCE : Les Séances officielles de l’Internationale à Paris pendant le Siège et pendant la Commune, op. cit.