Né le 30 novembre 1832 à Abbécourt (Aisne) ; demeurant à Paris ; forgeron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. De 1858 à 1861, il avait subi quatre condamnations : trois de trois mois à un an et un jour de prison pour vol, et une de trois ans de prison pour désertion à l’intérieur (2e conseil de guerre à Strasbourg).
Lieutenant d’artillerie sous la Commune de Paris, il escorta, le 15 mai 1871, un convoi de munitions au fort d’Issy. Il fut blessé le 24 en défendant la barricade de la rue Riquet et condamné, le 12 décembre 1871, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques. À Nouméa, en décembre 1878, il avait une assez bonne conduite : « Depuis longtemps, ce condamné cherche à faire oublier ses mauvaises notes ». Il obtint la remise de sa peine le 21 juin 1879. Il rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/737 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.