Né le 31 janvier 1848 à Longjumeau (Seine-et-Oise) ; journalier ; garçon brasseur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Jeune soldat en 1869 ; il essuya avant 1870 deux condamnations, pour bris de clôture et abus de confiance.
Jean-François Laville fut condamné, le 8 février 1872, par le 21e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée pour avoir servi la Commune de Paris. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié, il fut rapatrié par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/848 et H colonies 87. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.