Né le 28 septembre 1840 à Paris ; y demeurant, rue de la Villette (XIXe arr.) ; employé aux écritures ; communard.
Il était marié, père d’un enfant. Ancien sergent fourrier, il avait été libéré, affirma-t-il, avec un certificat de bonne conduite.
Il fut nommé lieutenant du 28e bataillon de la Garde nationale, pendant le 1er Siège, lors de la formation des compagnies de marche. Un certificat attestait qu’il avait travaillé jusqu’au 5 avril 1871 ; le 7, il accepta le grade de capitaine à la 1re compagnie de marche du 1er régiment dit de Bergeret, grade conféré à l’élection ; il fit du service à la porte de Passy, puis au bastion 25 ; on l’arrêta le 28 mai à la mairie de Belleville.
Son casier avait été détruit et il affirma n’avoir subi aucune condamnation ; les renseignements sur son compte étaient bons : témoignage favorable de son patron. Il fut condamné, le 2 février 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple, peine commuée, le 21 novembre 1872, en un an de prison avec privation des droits civiques.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/758. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 694).