BEAUBELICOUT Léonard

Ancien employé chez un marchand de vins de Saint-Léonard, Beaubelicout entra le 21 novembre 1905 à la Compagnie des chemins de fer Paris-Orléans comme homme d’équipe et il fut affecté à Sauveterre-la-Lémance (Lot-et-Garonne) puis, le 31 août 1911, à Limoges. Du 30 janvier 1913 au 23 janvier 1920, il fut garde-frein sur sa demande à la même résidence puis employé comme facteur au télégraphe et aux écritures.
Secrétaire du syndicat des cheminots au moment des grèves de 1920, Beaubelicout était membre du comité directeur de Haute-Vienne du Parti communiste nouvellement formé. Il fut révoqué à la suite des grèves. Au congrès de l’UD de la Haute-Vienne, 12 septembre 1920, sous la présidence de Rossignol* il fut élu à la CA.
Il fut signataire en 1922 d’une motion envoyée au Bulletin communiste par des militants partisans d’une motion Dondicol-Renoult (voir Daniel Renoult*) présenté au congrès de Paris en octobre 1922, adversaires du Front unique et estimant que le Parti communiste devait rester étranger à la vie et à l’action syndicales.
La motion fut signée avec Léonard Beaubelicout par Vergnenègre* (de l’Habillement), Morichon, André Brissaud* (de la Chaussure), Grenier, Texier, Dubant, Émile Leburg* (de la Céramique), Dutheil. Vergnenègre, Brissaud, Leburg quitteront la CGTU pour organiser des syndicats autonomes. Les signataires de la motion furent exclus du Parti communiste (cf. L’Humanité du 18 janvier 1923).
Beaubelicout qui avait été élu, en remplacement de Bert, secrétaire à l’Union départementale des syndicats unitaires, fut remplacé à son tour en juillet 1923, par Garat.
Léonard Beaubelicout était marié et père de quatre enfants.