Né le 3 avril 1837 à Paris ; ouvrier gantier ; communard.
Il était marié, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège, il fit partie d’une compagnie de carabiniers du 132e bataillon de la Garde nationale. Il ne cessa son service que le 21 ou 22 mai 1871. D’après le commissaire de police de Levallois-Perret (Seine), Le Bihan avait fait partie du Comité insurrectionnel de cette ville.
Il fut condamné, le 3 janvier 1872, par le 3e conseil de guerre, à dix ans de bannissement. Il arriva en Belgique le 22 janvier 1872 et habita Molenbeek-Saint-Jean et Saint-Josse-ten-Noode. En 1880, Le Bihan était cabaretier à Bruxelles, chaussée d’Anvers, 46.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/731, n° 5101. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 248 036 (en 1880) : Le Bihan est dit cabaretier. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.