Né le 13 mai 1853 à Rouen (Seine-Inférieure) ; demeurant à Paris ; tourneur sur cuivre ; communard.
Il était célibataire. Pendant la guerre, il fit partie du 3e régiment du train des équipages dans lequel il s’était engagé volontairement. Libéré à Rennes vers le 15 mars 1871, il arriva à Paris le 17 et, le 29, entra à la 18e batterie fédérée. Il resta à Neuilly du 3 au 22 avril, employé au transport des munitions. Il rentra à Paris le 23, travailla une dizaine de jours comme tourneur sur cuivre au Palais de l’Industrie et, au début de mai, se fit incorporer à la 25e batterie. Du 4 au 20 mai, il se trouvait au Petit-Vanves. Le 20 mai, avec Simon son lieutenant, il signa un rapport adressé aux membres de la Commune dans lequel le colonel de la légion était accusé de trahison pour avoir envoyé à la barricade des pièces sans munitions. Il passa 24 h à Gentilly, puis revint à Paris le 22 mai ; il resta deux jours à la barricade de la rue Soufflot (Ve arr.). Blessé le 25 mai et soigné à l’ambulance des Sourds-Muets, il y fut arrêté.
Les renseignements sur lui étaient « satisfaisants ». Il fut condamné, le 8 avril 1872, par le 13e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la privation des droits civiques ; le 24 juin 1876, il obtint la remise du reste de sa peine avec dispense de la surveillance.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/765.