Née le 22 septembre 1843 à Paris ; régleuse ; communarde, déportée en Nouvelle-Calédonie.
Elle était mariée, mère de deux enfants ; cantinière sous la Commune au 84e bataillon, elle porta un uniforme et des armes.
Le 5e conseil de guerre la condamna, le 11 septembre 1872, à la déportation simple ; embarquée de l’île d’Aix le 10 août 1873, à bord de la Virginie, elle arriva le 8 décembre en Nouvelle-Calédonie. Sa peine fut commuée en résidence obligatoire en 1878 et remise en 1879 en même temps que celle de son mari (Voir Auguste Leblanc).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786 et H colonies 72. La condamnée signait Lucille Boisselin. — Note de Louis Bretonnière.