Né le 21 septembre 1829 à Champagné (Sarthe) ; demeurant à Paris, 108, rue Château-des-Rentiers (XIIIe arr.) ; charpentier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Il avait subi deux condamnations : le 2 août 1865 à 25 f d’amende pour injures publiques, et le 20 août 1866 à quatre mois de prison pour vol.
Il avait fait un congé au 7e régiment de cuirassiers et au 1er régiment de Grenadiers de la Garde ; pendant le 1er Siège il était sergent à la 4e compagnie du 184e bataillon de la Garde nationale ; sous la Commune de Paris, il conserva ce grade par élection nouvelle.
Il fut condamné, le 18 mars 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée le 24 juillet 1876 en déportation simple, puis, le 10 juin 1879, en cinq ans de bannissement, et remise le 8 mai 1880 ; il rentra par la Creuse.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/794. — Note de Louis Bretonnière.