Né le 25 décembre 1829 à Vanves (Seine) ; feuillagiste ; il habitait Paris, 27, rue des Moines prolongée, XVIIe arr. ? ; communard.
Sous-lieutenant d’état-major fédéré, il fut attaché, à partir du 29 avril 1871, au bureau de la Justice militaire.
Par contumace, il fut condamné le 9 juin 1873 par le 3e conseil de guerre à la déportation dans une enceinte fortifiée ; réfugié à Londres, il fut amnistié le 20 avril 1879.
Selon la mémoire familiale, Jules Lebreton vivait avec une demoiselle Mallet qu’il n’a pas épousée et dont il a eu une fille, Marthe Augustine Alphonsine Mallet, née en 1867 à Montmartre (morte en 1943). Selon les dires familiaux il aurait été "délégué de la boulangerie" pendant la Commune, puis se réfugia à Londres avec sa femme et sa fille de 4 ans.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/857, n° 2944. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 931). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Notes de son arrière-petit-fils Edouard Zeltzer.