Né le 10 février 1840 à Paris ; forgeron-mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants. Ancien soldat ayant servi au 3e régiment de zouaves, il fit la campagne de la Loire comme engagé volontaire. Rentré à Paris le 28 mars 1871, au service de la Commune de Paris, il fut élu, début avril, capitaine à la 1re compagnie de marche du 28e bataillon de la Garde nationale. Du 1er au 24 mai il était au fort d’Ivry et monta la garde au Moulin-Saquet.
Il n’avait encouru, antérieurement, aucune condamnation ; d’après le commissaire de police du quartier d’Ivry (?), c’était un « orateur de clubs » et un « meneur d’ouvriers ». Il fut condamné le 13 novembre 1871 par le 13e conseil de guerre à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques : il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée en déportation simple le 1er mai 1872, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/738 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.