Né le 11 mai 1821 à Walincourt (Nord) ; ajusteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il avait subi sept condamnations dont deux pour coups et blessures, deux pour bris de clôture et trois pour vol. Il avoua que sa femme avait fui le domicile conjugal en raison de ses mauvais traitements.
Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 11e bataillon de chasseurs, fait prisonnier à Beaugency puis conduit en Allemagne, il fut rapatrié en avril 1871. Muni le 18, à Saint-Germain, d’une feuille de route pour Melun, il paraît avoir erré dans les environs de Paris jusqu’à début mai. Il fut alors incorporé, le 10 mai, au 91e bataillon de la Garde nationale. Fait prisonnier le 28 mai à Montmartre, il fut condamné le 3 février 1872 par le 8e conseil de guerre à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Le 15 janvier 1879 il obtint la remise de sa peine et rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/773. et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.